C'est effectivement l'une des clauses du partenariat avec Acast qui fait parfois lever le sourcil aux podcasteur·ices : nous demandons à nos créateur·ices partenaires l'exclusivité de leur représentation commerciale externe.

Tout d'abord, cela signifie que le ou la podcasteur·ice est complètement libre de continuer à vendre de la publicité sur son podcast, ainsi que sa régie commerciale interne (dans le cas d'une association, d'un studio ou d'un média). L'exclusivité demandée par Acast est externe : il s'agit bien sûr de co-monétiser avec le créateur·ice (qui garde 100% des revenus sur les campagnes signées par ses propres soins).
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C'est une évidence : qui de mieux placé·e pour défendre le podcast ? L'idée n'est clairement pas de couper les créateur·ices de ces opportunités, nous sommes d'accord 😊
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Cependant, cela signifie qu'en dehors de cette exception, seule Acast est habilitée à vendre de la publicité sur le ou les podcasts signés : aucun autre partenaire, aucune autre régie, aucun·e autre freelance.

Le but étant que les podcasts ne puissent être achetés que via leur créateur·ice ou via Acast.

Économiquement, ce qui fait la force (et l'intérêt) d'une régie, c'est justement l'exclusivité.

Sébastien Ruiz, directeur audio de GroupM (l'un des premiers acheteurs audio de France) l'a redit au Paris Podcast Festival en novembre 2020 : les annonceurs ont besoin d'une structuration plus forte du marché, d'un endroit identifié et de confiance pour acheter leurs campagnes et pas de multiples revendeurs pour les mêmes contenus.
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C'est malheureusement ce qui est arrivé au marché de la vidéo il y a quelques années : de nombreux acteurs de la monétisation s'y sont jetés et ont distribué des contrats sans exclusivité, afin de se positionner le plus rapidement et profiter de la manne publicitaire. Résultat : avec plusieurs régies qui vendaient les mêmes programmes aux mêmes marques, les prix ont chuté, les différentes factions baissant les prix pour être celles qui empocheraient leur commission plutôt que celles d'en face. Aujourd'hui, les 9/10e de ces acteurs ont disparu, laissant un marché de la vidéo ravagé derrière eux, que Google et Facebook n'ont pas eu de mal à reprendre en main.
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C'est exactement ce que l'on veut éviter au podcast. Peu sont les médias qui seront en désaccord : le multi-régie est dommageable dès le court terme. Ils en sont tous douloureusement revenus.

L'exclusivité est une preuve de savoir-faire, en plus d'une défense de la qualité de ses partenaires. Une régie qui ne cherche pas à défendre en exclusivité ses clients n'a probablement pas confiance en sa capacité à le faire.
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Acast représente en 2020 plus de 70% des revenus du podcast natif : à force de structuration, de mesure d'audience fiable (l'importance de l'IABv2), de bonnes pratiques commerciales, d'échange avec les podcasteur·ices et d'évangélisation sans repos.

C'est un travail acharné, mais Acast peut défendre, grâce à l'exclusivité, les meilleurs prix pour ses partenaires, tout en les positionnant sur plus de 90% des campagnes podcasts signées en France.
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C'est sans compter les campagnes internationales signées depuis le reste du monde par nos équipes commerciales basées dans d'autres pays. Cela représente un réel flux de monétisation de l'étranger vers le marché hexagonal en pleine expansion — et participe à lui donner encore plus d'élan.

C'est tout ça que l'exclusivité se fait charge de protéger : la défense du niveau de prix, la représentation des meilleurs intérêts des podcasteur·ices, une structure solide pour bâtir un marché publicitaire responsable et durable et la promesse qu'Acast fera son maximum pour ses partenaires, car l'exclusivité signifie également qu'il est impossible de se défausser de ses responsabilités sur les petits camarades.
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L'exclusivité, c'est vous demander d'avoir autant confiance en nous que nous avons confiance en vous, nos créateur·ices. C'est prendre l'engagement ensemble d'essayer de construire le plus beau futur pour ce média.

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